AnthonyC – Quartier Porte de Paris, l’offre commerciale régresse toujours.
Lorsque je converse avec des amis domiciliés dans d’autres communes d’Île-de-France, j’aime à caricaturer l’offre commerciale dionysienne. J’avance, à l’occasion, qu’il n’y a que 5 types de commerces à Saint-Denis:
– les épiceries exotiques
– les coiffeurs (parfois sans point d’eau)
– les taxis-phone,
– les kébabs se qualifiant de Grecs,
et les marchands textiles asiatiques.
Tout ceci c’était avant. Absolument ! car le souffle du changement renverse tout et une ère nouvelle s’ouvre enfin, le chant de la félicité ne manquant pas de l’accompagner.
Et oui, l’offre connaît une nouvelle spécialité, une sixième si l’on compte bien, ce qui mathématiquement accroît l’offre de 20% d’un seul coup d’un seul. Nous ne nous tenons déjà plus et chacun flanche, tombant tout ébahi par cette information sensationnelle. Dingue me dis-je! il me faudra dorénavant beaucoup plus de temps pour dresser le panorama du commerce local à mes amis médusés. Je vais certainement les perdre en route à la prochaine occasion. Faudrait pas pousser, pourvu que tout reste en l’état à l’avenir…
Bon, allez le suspens est trop fort, je le sens. N’y tenant plus, je ne peux que vous révéler de quoi il s’agit.
Les sushis hallal !
Cependant pas de méprise s’il vous plaît. Bien que les commerces du centre soient tenus aux 2/3 par des asiatiques, ces officines nouvelles, offrant spécifiquement l’accès à la gastronomie nippone au sens large (Japon-Chine-Thaïlande-Vietnam-etc) ne sont en rien tenues par de fiers représentants de l’empire du soleil levant. Que nenni. Oubliez le respectueux salut maints jointes de circonstance en entrant. En revanche si vous tentez le très apprécié “Salâm aalaykoum”, vous ferez tout de suite bonne impression.
Pas sûr que ces officines vous feront découvrir monts et merveilles des contrées du Fujiyama, toujours est-il que ça doit cartonner vu l’effet tache d’huile actuel.
Pour situer un peu, voici nos nouvelles adresses.
– 3 rue Gabriel Péri O’Silver Sushi (ouverture prévue en mars, repoussée on ne sait pourquoi à la semaine dernière).
– 15 Bld Marcel Sembat Sushi Service (devanture achevée il y a plus de 3 mois, mais ça tarde là aussi à ouvrir)
– 60 Rue Gabriel Péri Trésors d’Asie (le logo AVS est bien visible, ce restaurant a ouvert au printemps il me semble)
Enfin, plus haut dans la même rue, au 129bis rue Gabriel Péri, a ouvert “Le Sushi” dans la même veine. (pas de photo, désolé, ce n’est plus mon quartier).
Allez, c’est vrai, je ne me réjouis pas autant que j’aimerais le faire paraître, j’aurais aimé voir s’implanter de vrais restaurants gastronomiques de quartier avec de vrais chefs en cuisine. Mais bon au moins, ce ne sont ni des taxi-phone, ni… ni…
Au rayon des réjouissances, dans cette ville où le commerce (dys)fonctionne comme nulle part ailleurs (merci Christophe! entre autre ), je tiens à signaler à quelle vitesse le FRANPRIX du 15 rue Gabriel Péri, vanté ici même, il y a seulement deux ans, est passé du côté, non pas obscur, mais incompréhensible de la force.
Chaque fois que je m’y rends, les rayons y sont vides. Non pas à 50%, mais facilement à 80, parfois même 95%.
Il y a un an, j’ai cru que le magasin fermait, car pendant 3 semaines, chaque fois que je m’y rendais, il en restait de moins en moins et j’avais cru bon de conclure qu’ils liquidaient les stocks jusqu’au néant. On m’avait alors expliqué que le directeur changeait et qu’il fallait être patient le temps que l’organisation reprenne. Depuis, rien ne s’est amélioré, en quelque sorte, voici un an que le magasin semble être tout proche de fermer. J’ai bien tenté de questionner un caissier, mais le dernier arrivé ne parle pratiquement pas un mot de français, et m’a fait comprendre que s’il donnait sens au mot “rayon”, le mot “vide” n’était pas dans son vocabulaire. J’ai essayé “rien”. Dans cette formidable partie de Pyramide sans Patrice Lafont, il m’a répondu du tac au tac : “compliqué”. J’ai arrêté là, ignorant alors si je tenterai le pactole en deuxième semaine.
J’ajoute que l’ambiance musicale est désormais criarde, et que tout mélomane aux idées quand bien même larges se sent agressé par ce flot bruyant qu’un employé semble apprécier comme étant de la musique. Le message hypnotique passe assez bien: “Fuyez !!! “
Dernière chose, alors que l’enseigne Franprix n’a nulle part en France renoncé aux sacs de caisse, j’ai découvert que rue Gabriel Péri à Saint-Denis, ville la plus crasse à l’ouest du Danube, l’idée écologique semblait avoir germé. On ne donne plus de sacs de caisse. Non par détermination idéologique, pardon, mais par faute d’en avoir passé la commande depuis des semaines.
Pour vos yeux ignorants, un petit exemple d’un rayon (l’heure de la visite importe peu)
Attention cependant, ne vous méprenez pas, le rayon est partiellement rempli de cartons vides. Quant à la vue, elle est un peu écrasante, en réalité ce linéaire fait 8 m au moins). Il ne contient en tout et pour tout qu’un douzaine de références disponibles.
Pour l’anecdote les sushis kashers existent aussi.
Plus sérieusement, je dois dire que je t’envierais presque ce Franprix. A Pleyel nous avons:
_ 4 banques sur 100m fermées le samedi (sans compter l’ouverture de la poste fin octobre), idéal pour acheter de l’argent…
_ Deux boulangeries fermées samedi-dimanche.
_ Une épicerie chelou et surtout hors de prix place des Pianos.
_ Deux trois restaurants vraiment asiatique.
_ Un kebab ouvert presque H24.
_ Un barbecue sauvage qui a la bénédiction de notre bon maire (aux dernières nouvelles, la mairie lui avait donné l’autorisation de s’installer pour une autre activité, mais ils ne comptent pas le virer)
_ Heureusement qu’il reste les hôtels B&B, Courtyard et le restaurant La Tour.
Je connaissais le “grec algérien ” de la place de la résistance et le ” fruits exotiques hallal” de la rue Péri, mais le ” sushi hallal”, c’est le pompon. Passent vraiment pour des pas malins ou des obtus…
J’avoue c’est impressionnant … moi je persiste à aller au Franprix boulevard Marcel Sembat (c’est à deux pas de chez moi il n’y a pas de raison !) mais il faut parfois faire preuve de beaucoup de maîtrise de soi (même si je reconnais une petite amélioration au niveau de l’organisation du magasin au niveau des rayons). Dans ce magasin ce sont plutôt certains clients qui le discréditent ; il faut dire que l’alcool (notamment la bière) est bien représenté dans les rayons …
Dans ta liste, Anthony , tu as oublié (mais c’est plus dans le quartier de la gare ….) :
– les épiceries qui mettent deux pots de mayonnaise dans leur vitrine et vendent de l’alcool à tire larigot à leurs clients squattant les trottoirs (21 rue Dézobry)
– les tripots très très louches à la devanture toute noire et gardée par des molosses à deux pattes (début de cette même rue)
– les boucheries hallal (je ne les compte plus rue Delaune mais cela est peut-être du à une demande).
Vous ajoutez à cela le nombre impressionnant de boutiques vides dans la galerie marchande devant le Carrefour, et vous avez la quasi totalité de l’offre commerciale du centre ville étendu ….
Mais le changement est là !!
Ainsi la nouvelle boutique de vêtements (féminins ?) rue de la boulangerie.
Le plus: désign très tendance, vendeurs jeunes,…
Du poisson hallal ? C’est un pléonasme.
Vous êtes négatif.
Vous devriez considérer les choses sous un aspect plus positif.
L’offre commerciale sur la commune de Saint Denis ne vous incite pas à dépenser votre argent.
Cela a tout de même un avantage, vous n’êtes pas tenter par une dépense inconsidérée.
Petite question : Est ce que le ‘Grec algérien” existe toujours place de la Résistance ?
Les commerçants, à Saint-Denis comme partout ailleurs en général, s’établissent dans une zone de chalandise qui leur permette de faire fructifier leur commerce. Si à Saint-Denis les Sushis Hallal prolifèrent aujourd’hui, comme ceux casher dans le 19° arrondissement de Paris ou les authentiques pâtisseries fines japonaises et coréennes à proximité du Luxembourg, c’est certainement qu’ils trouvent là leur clientèle… CQFD.
(Je me permets aussi de rappeler qu’à Paris, les vrais restaurateurs japonais sont à peine une dizaine…)
Cette évidence rappelée, faut-il alors se plaindre que la municipalité ne subventionne pas des commerces “normaux” (avec ce petit parfum suranné d’économie planifiée) ou faut-il comprendre que peut-être, c’est la clientèle dionysienne de ces échoppes qui poserait problème ? ? ?
Evidemment non…
La question essentielle selon moi se situe ailleurs et plutôt que de commenter l’offre ou l’âge du vendeur de tel ou tel établissement, intéressons-nous plutôt au non-respect évident des règles sensées régir aménagements et constructions : il est plus que probable que la majorité des enseignes se soit établie sans autorisation de travaux préalable visée par l’Architecte des Bâtiments de France, et dérogent peut-être au respect des nombreuses directives en matière d’enseignes, d’accueil des publics handicapés, etc etc…
Pour les personnes motivées, je glisse le mail de monsieur Léothaud, Architecte des Bâtiments de France, au SDAP de Saint-Denis pour l’interroger sur cette question ; je m’apprête moi-même à le faire : sdap.seine-saint-denis@culture.gouv.fr
Pour finir, j’ajoute qu’à titre personnel, je vois tout de même une certaine qualité à l’offre commerciale dionysienne : elle nous épargne les franchises habituelles qui défigurent aussi et rendent si insupportablement anonymes les centres villes de l’immense majorité des villes de France !
PS : sinon, qui se lance pour ouvrir un troquet sympa dans la galerie face au marché ??? un peu d’audace puisqu’il y a une clientèle qui s’exprime ici…
C’est sur que ça fait bizarre de voir des sushi halal, d’autant que tout ce qui provient de la mer est normalement halal (si je me plante pas, mais je suis quasi sur que c’est ça), je pense que ça ne vise juste qu’à rassurer la clientèle, il en va de même pour les sushi casher ….
Perso, je préfère voir fleurir des sushis que des taxis phones, des bars pourris, des coiffeurs qui ouvrent H24 et 7/7, le succès de ces “échoppes” se fera via la sélection naturelle, soit c’est frais et bon appétit soit ça l’est moins et les normes sanitaires ne sont pas respectées et bonne soirée en perspective près du lavabo…
Et puis bon l’offre a emporter à Saint Denis c’est quoi, Mc Do, Grec, Pizzas, et ???
Alors allons-y pour les sushis halal !!!!
@reno,
Il y a tout de même une marge entre les commerces bas de gamme du centre ville de Saint Denis et les magasins franchisés qui fleurissent dans beaucoup de centres commerciaux ainsi que dans bon nombre de centres villes.
Il y a une alternative avec des boutiques de qualité dans des centres urbains de petites ou grandes couronnes ainsi qu’en région.
Je pense notamment à Tours, Nantes, Bordeaux mais également Pontoise, Houilles, etc..
On peut faire autrement en privilégiant une offre commerciale de proximité hors des franchises et des produits bas de gamme.
Pour ma part mais c’est mon point de vue je trouve qu’il n’y a quasiment aucune offre valable sur cette ville en dehors des commerces habituels (le marchand de café, le caviste, le magasin de jouets, etc.).
Effectivement l’offre commerciale s’adapte à la demande et tant qu’on aura un centre ville totalement paupérisée et une équipe municipale qui ne manoeuvre plus rien la situation ne risque pas de s’améliorer.
Les sushis sont à base de poisson, ils sont de fait halals. Pour être casher c’est beaucoup plus compliqué (ustensiles, préparation…).
Comme ces restos font aussi des plats de viandes (brochettes et autres spécialités asiatiques) ils utilisent ce label pour rassurer la clientèle ciblée.
Le label halal (pas contrôlé) est utilisé à St Denis comme le label kasher (strictement contrôlé) à Paris 19e – où nous habitions – pour des raisons purement marketing afin de capter la clientèle ciblée.
Nous avons essayé “Trésors d’asie” : L’accueil est plutôt sympa et le commerce est propre. Les brochettes étaient bonnes, par contre les sushis étaient médiocres. Je dirais plutôt que c’était des boulettes de riz . Compte tenu du prix des sushis, ça fait un peu cher les boulettes de riz..
En tout cas, y a pas photo les meilleurs sushis à St Denis sont ceux du japonais (Hinata) à proximité de Stade de France. On y va une fois par semaine et on est pas les seuls habitués 😉
Concernant la qualité des commerces à St Denis, il y a du boulot mais il ne faut pas oublier le marché. Franchement, on y achète de très produits et pas chers.
Pour le franprix, nous avons nos habitudes rue A. Poullain (derrière le commissariat) : très bien entretenu et à l’abri de la foule. Celui de la gare, non merci…déjà vu des produits périmés.
@reno
“sinon, qui se lance pour ouvrir un troquet sympa dans la galerie face au marché ???”
Allez chiche, on se lance ensemble ? On capte tous les bobos du blog…je m’occupe du réseau et toi de l’architecture intérieure 😀
Toi tu fais du kougloff, moi de la patilla, Maria les pastéis de natas, JL le hachis parmentier et Cristobal les tapas…’tin ça va cartonner 😉
chiche,vous le faites. En attendant ce matin pendant qu’on s’est transformés en vendeurs a la sauvette,on a pu discuter avec beaucoup de gens et a part un ou deux tous nous ont soutenu et c’est aussi pour celà qu’ils ont acheté des crêpes.Goldo
Je viens de voir que le restaurant Trésors d’Asie cité plus haut vient d’écoper d’une fermeture administrative d’une dizaine de jours ( de mémoire c’est du 4 au 14 octobre)
Je n’en connais pas la cause mais je sais simplement que pour subir une fermeture, c’est que les faits constatés ont un bon, voire très bon niveau de gravité.
Il peut s’agir généralement d’une mise en conformité non effectuée après demande de la DDPP (direction départementale de la protection des populations, regroupant hygiène et conformité règlementaire ), d’un problème d’hygiène ou d’une anomalie sociale.
La question est maintenant : va t’il rouvrir ?
pourquoi ne réouvrirait-il pas. Que sont devenus ceux qui ont déjà été frappés d’une fermeture administrative?.
@reno : “la municipalité ne subventionne pas des commerces “normaux”.
A ma connaissance, elle l’a fait au moins une fois. Face à la menace de fermeture de la boulangerie Buridan, la Ville a fait jouer son droit de préemption sur les murs de ce commerce. Le propriétaire voulait augmenter le loyer à un tel niveau que la boulangerie ne pouvait plus continuer son activité et aurait été contrainte de fermer.
L’ émotion était grande pour nombre de dionysiens attachés à cette boulangerie, d’autant plus qu’elle était devenue un symbole de la qualité des anciens commerces du centre ville de Saint-Denis, pour la plupart disparus.
La municipalité s’etait sentie obligée de réagir. Cela montre d’ailleurs que les villes ont plus de moyens qu’on veut le faire croire habituellement pour améliorer l’offre commerciale. Mais, bien sûr, pour cela comme pour le reste, il faut une volonté politique…
@goldo
Dix jours d’absence de recette peuvent être catastrophiques pour une petite activité comme celle ci. Au vu des travaux d’aménagement qui ont été entrepris dans ce local, je pense que ce commerçant a des charges financière conséquentes, pour peu que sa trésorerie soit juste, il y a de quoi s’inquiéter.
S’il réouvrait cela ne m’étonnerait pas. Le restaurant qui était installé en bas de mon immeuble a subi par le passé plusieurs fermetures administratives, certaines parfois beaucoup plus longues que celle imposée au Trésors d’Asie. Eh bien, il a toujours réouvert sans aucun souci et il a pu continuer à agir comme bon lui semble jusqu’à ce que le propriétaire l’expulse pour non paiement du loyer ….
Les fermetures administratives ne portent de réel coup qu’aux commerces honnêtes …
C’est exactement ce à quoi je pensais Stéphanie : …. aux commerces honnêtes.
J’ai eu l’occasion de discuter avec le propriétaire de Trésor d’Asie et il m’a paru être quelqu’un de “normal” et de bon sens mais ayant du mal à joindre les deux bouts. Après quelques mois d’exploitation, ce n’est pas …anormal, c’est fragile, comme toute activité naissante.
Je trouve que certains commentaires, notamment le premier, est nauséabond : le “si vous tentez le très apprécié “Salâm aalaykoum”, vous ferez tout de suite bonne impression” relève du racisme le plus primaire. Même si son auteur s’en défendra sûrement, on ne peut pas écrire cela sans vivre dans la haine de l’autre.
Je ne comprends pas l’amalgame qui est fait entre ces nouveaux restaurants, qui fleurissent aussi dans Paris, et la gestion calamiteuse du Franprix de la Porte de Paris : j’ai déjà trouvé des yaourts périmés d’une semaine, des aliments à conserver au frais qui ne le sont pas, les rayons sont toujours vides et il règne un désordre sans nom dans ce magasin.
S’il vous plaît, dénonçons ce qui mérite vraiment de l’être et ne tombons pas si bas…
@claudine,
Je ne vois pas ce qu’il y a de raciste dans l’expression “Salâm aalaykoum”!
Il faut juste y voir un trait d’humour, un effet de style plutôt réussi d’ailleurs car le billet d’AntonyC est assez drôle et m’a fait beaucoup rire.
Lorsqu’il explique que les propriétaires des restaurants sushi n’ont rien de japonnais ou d’asiatiques en général il ne fait qu’énoncer une vérité.
Il n’y a rien de raciste et il ne faut pas tout mélanger en voyant des propos xénophobes là où il n’y en a pas.
Chère Claudine, j’ai bien peur que votre entreprise prenne l’eau. Vous ne convaincrez personne, je pense, par un procédé si simple. Il nous arrive dernièrement d’être vilipendés au moindre clin d’œil; j’espère seulement que votre réaction n’est pas à dessein. Les personnes sensées auront saisi que la formule teintée d’humour visait à grossir le trait d’un décalage entre l’évocation du type de restauration proposée et la nature de l’offre réelle. Le fait d’apposer une origine halal à une alimentation issue essentiellement de la mer est en soit d’une grande ironie. C’est l’objet premier de mon billet.
En second lieu, je tenais à dénoncer la disqualification de l’offre commerciale en centre ville et les deux aspects que je dénonce l’attestent. Multiplication d’offres identiques et bas de gamme ajoutée à une dégradation de l’offre existence (c’est le cas du Franprix).
Pour ce qui est de mes convictions personnelles, je n’ai pas à me justifier. Il suffirait que vous me connaissiez pour mieux deviner.
Pour le reste, comme Samira, j’ai une excellente adresse à Saint-Denis pour un excellent couscous que je qualifierais “AOC” et je sais moi aussi trouver le vrai japonais à l’occasion. La recherche de la qualité et de l’authenticité restent les critères qui priment.
@ Claudine
Quel mal y a t’il à dire bonjour, ou merci en arabe littéral ? Je le dis quelquefois, et les commerçants sont très contents … Tiens la dernière fois, c’était auprès de l’ALECA à la fête de St Denis (association laïque de langue et culture arabe) … Dès que je pourrai dégager du temps, je souhaite m’yn inscrire. En plus, la prof est tout à fait charmante …
Lorsque l’on voyage, on apprend toujours quelque mots dans d’autres langues … c’est un signe de respect …. Excusez-moi, mais vous êtes vraiment à côté de la plaque !!! Ce sont vos propres projections qui sont bizarres !!
@Claudine
Si à la place de l’expression “Salâm aalaykoum”, AnthonyC avait mis “Ciao come va ?”, ses propos auraient été qualifiés de racistes ? Je ne le crois pas…
En portant le prénom Samira, je vous assure que je sais ce que c’est le racisme. Si ces propos étaient racistes, ce billet n’aurait pas pu être publié.
@AnthonyC
J’ai essayé une autre cantoche pour le couscous et j’en suis plutôt contente. Elle est située rue G. Péri à côté du commerce qui vend des disques antillais (proche Sergent Major). Le budget est rikiki et c’est de la popote familiale.
Pour l’ancien gérant du 39 Rue G. Péri, je vais essayer de le joindre pour voir si on peut organiser un repas avec lui de temps à autres dans notre futur local. Et pour info, il faisait des repas pour des réceptions…
Par contre au salon de thé “Les délices de la Casbah” rue G. Péri, les gâteaux sont très fins et excellents mais les plats cuisinés c vraiment pas de la même qualité. Pourtant le cadre et le service sont soignés (comme koi…). Pour l’anecdote, on a pris du couscous à emporter une fois, on l’a jeté…il avait tourné !
@ Claudine
“on ne peut pas écrire cela sans vivre dans la haine de l’ autre”
HAINE … C’est invraissemblabe comme tous les grands donneurs de leçons d’humanisme et de tolérance n’ont que ce mot là à la bouche ! Vous êtes piégée dans votre imposture. Navrant !
Le Franprix de la Plaine, avenue du Président Wilson, fait encore mieux.
Il refuse d’afficher les prix au kilo.
Je suis allé une fois au Trésor d’Asie et j’y ai trouvé l’accueil sympathique et la nourriture correcte. Ce n’est certainement pas le meilleur japonais qui existe mais ça a le mérite de diversifier un peu l’offre de restauration…
Côté supérette, je vais au Leader Express du Bd Carnot par facilité plus que par “plaisir”. Même s’il y a quelques efforts depuis peu, surtout au niveau des dates de péremption, il y a encore un soucis au niveau de l’approvisionnement. Peut-être qu’un jour je me déciderai à pousser jusqu’au Franprix de la rue Poullain. 🙂
Label “hallal” utililisé strictement pour des raisons marketing? Oui et non.
S’ils se restaurent eux-mêmes le midi et soir et qu’ils mangent eux-mêmes hallal, il y a une logique aussi compréhensible.
Maintenant, à Aubervilliers, vous trouverez un traiteur asiatique qui, devant la concurrence de l’offre de restauration, a affiché du jour au lendemain “viande hallal, nems hallals”. Là, effectivement c’est surtout pour récupérer une clientèle. Aussi que la viande hallal achetée en gros coûte sûrement beaucoup moins cher. C’est un peu moins rare d’ailleurs qu’en banlieue ou des quartiers de Paris que des non musulmans achètent de la viande triperie, (onglet, foie de volaille, souris d’agneau…) dans une boucherie hallal qui est bonne, bon accueil, qui a beaucoup de clients, pour des raisons de coût et aussi de goût.
La certification hallal rassure dans un premier temps, surtout quand le certificat est affiché sur la vitrine. Mais si c’est pas bon et pas frais, ça se sait très vite.
Ensuite, un restaurateur hallal ou pas est aussi un commerçant. Au café Balthazar à côté d’orange et de sushi shop (encore des sushis) l'”after work” c’est 2 boissons d’alcool+chiffonnade (porc)= un verre de vin offert pour attirer les salariés du coin.
Heureusement il n’y a pas que ce FRANPRIX là à Saint Denis!
Le leader express du bd Carnot ? mais vous mettez votre vie en danger @PaulEluard, les produits salés sont excessivement salés, les produits sucrés sont excessivement sucrés, ce qui engendre un taux de cholestérol anormalement haut et un risque évident de diabète. Restent le lait, le vin et les alcools mais ça ne fait pas un repas. Oui, la supérette de la rue Auguste Poullain est bien achalandée et propre, en plus elle est plutôt calme. Il y a dans la même rue une boucherie qui vends de la bonne viande, un pressing correct. Et en passant, vous pouvez faire un crochet par le Trésor public déposer votre obole et par le poste de police pour déposer plainte, c’est tout bénéf.
Concernant la nouvelle “boutique” du 45 rue de la boulangerie, renseignement pris, elle a été aménagée sans dépôt préalable en mairie d’une déclaration de travaux (voir d’un éventuel Permis de Construire), le service de l’urbanisme ne disposant d’aucun dossier à cette adresse.
Cette situation, certainement très fréquente à Saint-Denis d’après mes observations, constitue une infraction majeure au Code de l’Urbanisme. Qu’elle ne provoque pas de réaction officielle immédiate (surtout vu la localisation du contrevenant) est très symptomatique d’un manque patent de préventions à l’égard de la ville et de ses citoyens, et ce aux plus hauts niveaux de responsabilités !
PS : par ailleurs, concernant l’offre commerciale dionysienne, qui saurait me recommander un bon marchand de truffes du sud-ouest… un ami états-unien lecteur assidu du NewYork Times m’en ayant demandé 😉
Je confirme pour le magasin sis 45 rue de la Boulangerie, s’il s’agit bien entendu de la boutique de “prêt à porter”. Travaux faits mais aucun étalage. Marchandises à même le sol, sur ou dans les cartons. Pour avoir fait un petit tour récemment dans le coin , je n’étais pas seule, les choses devraient rentrer dans l’ordre prochainement.
@ Lila, que voulez-vous dire par “rentrer dans l’ordre prochainement” ? La règle étant le dépôt d’une demande d’autorisation de travaux PREALABLE pour la modification de la façade, demande visée entre autres par l’ABF qui, vu ce qui est réalisé, devrait vraisemblablement prononcer un avis négatif (que la mairie peut toutefois ne pas suivre et donner un accord malgré tout, ce qui serait assez original…)
si vous avez des infos…
@reno
J’espère que vous avez bien compris – comme moi, concernant des travaux soumis à autorisation , qu’ il vaut mieux être introduit dans les milieux concernés pour sévir ou faciliter ceux-ci , ce qui est probable dans ce cas dont un cadre territorial semble s’autosaisir pour se rendre utile à la population , les élections municipales étant en vue..
@reno la procédure que vous mentionnez est tout à fait juste. Ce commerçant est complètement “hors la loi”. Il ne faut pas être spécialiste en la matière pour le savoir, il suffit d’écouter ses “chères voisins” commerçants implantés depuis des décennies pour connaitre la situation. Mais, il est nul question d’écouter les “bruits de couloir” (ce n’est pas ma tasse de thé).
Il est cependant “normalement” signalé et donc répertorié.
Pour ce qui est de l’autorisation car il s’agit de cela, nous attendons tous, je reste attentive car ” le prêt à porter” a ses limites…
Pour moi les sushis c’est “sushi shop” 🙂 et je trouvais “hinata “super correct.
Sinon un japonnais sympa le Basho à Paris http://www.lafourchette.com/2_resta…
ils ont également un resto thaï à 500m.
Sinon franchement nous sur la plaine on a un Monop et il est vraiment bien gérer et achalander pour une petite surface et le personnel est sympathique
juste un peit commentaire pour dire que ce matin deux farvelues du quartier charles michels se sont installées rue du Port pour se transformer en vendeuses a la sauvette.
Qui sont ces femmes,les mêmes que d’habitude;Martine et moi même. Nous nous sommes installées sur le banc où les affaires a vendre étaient déposées. A côté nous avions une table et nous vendions crêpes a la confiture. Il faisait très froid,nous ne sommes donc pas rester longtemps de 10h a 12h. La police municipale descendait rue du Port et est venue nous voir. Nous avons expliqué notre action et avons eu leur soutien. Nous avons pris des photos.
Ce qui nous a frappé c’est que nous étions installés là sans autorisation mais qu’à priori ça ne dérangeait personne,les gens achètent sans poser de questions. A st Denis ce genre d’activités fait partie du décor.
Nous avons décidé que nous continuerons cette opération jusqu’à ce que les vrais vendeurs a la sauvette disparaissent. Come nous ne sommes pas maso,maintenant nous le ferons quand la météo sera avec nous; goldo
c’est vrai que si d’autres faisaient pareils a differents points stratégiques dans la ville,ça pourrait avoir un effet positif. Goldo