“Au Pavillon”, lieu de convivialité dionysienne

“Le Parisien” consacre un article au “Pavillon”, le café-restaurant qui fait l’événement à Saint-Denis depuis sa reprise par son nouveau patron Rabah. Ce bistrot de quartier est devenu un vrai lieu de convivialité autour d’un verre (ou de plusieurs car on a du mal à le quitter…) et de rendez-vous musicaux en soirée.
Extraits de l’article du “Parisien” :
« Au Pavillon », au croisement des rues Gabriel-Péri et de la Boulangerie, est devenu un lieu de rendez-vous incontournable à Saint-Denis. A nouveau. Car il y a plus de 500 ans, ce bistrot de quartier était déjà connu pour être un pavillon de chasse des rois de France. « Les rois venaient à la basilique de Saint-Denis pour des moments graves, enterrements ou départs à la guerre, explique Rabah, le patron actuel. Alors, en chemin depuis Paris, ils faisaient une pause ici. (…)
Depuis la reprise du Pavillon il y a un an, la clientèle a un peu changé. S’il reste quelques habitués comme Franck, de nouveaux viennent plus régulièrement. Il y a moins d’hommes qui restent entre eux et ne consomment pas d’alcool, les « cafés-verres d’eau », comme les surnomme Alain, qui travaille dans le coin et vient de plus en plus souvent « depuis qu’il y a Rabah et que ça a changé. » Depuis quatre mois, des repas sont servis tous les jours. (…)
« Maintenant, c’est un peu plus mélangé, il n’y a pas que des mecs, il y a des femmes et des enfants aussi », confirme Abdel, qui apprécie aussi le fait « de pouvoir lire la presse, de ne pas avoir la télévision, et d’écouter une bonne musique ». Rabah ne ménage pas sa peine aussi pour créer l’événement dans son Pavillon : concerts réguliers, projections avec le club cinéma de l’université Paris 8, cours de tango, atelier réparation d’objets tous les dimanches…
La clientèle semble suivre. Ce midi-là, les poignées de main s’enchaînent pour le patron qui, bien que fatigué, envisage maintenant d’acheter les murs du Pavillon en plus du fonds de commerce. « On s’y est attaché. Il y avait une telle attente ici » (…)