IESH de Saint-Denis : les mensonges des islamistes pris au piège

Cela commence par un mensonge sur la prétendue reconnaissance de diplômes bidons de l’IESH par l’Etat. Et cela finit par d’énormes mensonges sur l’origine et l’utilisation des fonds reçus !
Voici donc quelques éléments sur la montée en puissance et la chute d’une institution islamiste extrémiste dans notre ville, avec la complaisance de certains élus.
Saint Denis Ma Ville en 2016
C’est le blog « Saint Denis Ma Ville » en 2016 qui le premier a publiquement attiré l’attention sur les pratiques douteuses de l’IESH sur la délivrance de pseudo-diplômes d’Etat, puis sur ses ambitions politico-religieuses à Saint-Denis :
« Saint Denis Ma Ville » le 4 septembre 2016 :
https://www.saintdenismaville.com/iesh-une-faculte-islamique-a-saint-denis/
« Saint Denis Ma Ville » le 28 décembre 2016 :
https://www.saintdenismaville.com/aides-publiques-a-un-projet-de-faculte-islamique-a-saint-denis/
Le permis de construire et le soutien du maire PCF de l’époque semblaient acquis alors.
« Libération » du 4 avril 2019
Il est intéressant de revenir ensuite sur un article de « Libération » du 4 avril 2019 :
On y apprenait que Tariq Ramadan a touché pendant des années 35 000 euros par mois versé par le Qatar et que cela lui a permis de faire quelques placements notamment immobiliers et de financer non seulement ses avocats mais aussi des institutions privées des « Frères Musulmans » en France. C’est le cas notamment de la « faculté » islamiste située à Saint-Denis : l’IESH, dont les locaux se trouvent près de la Gare. Espérons pour la démocratie qu’il n’avait « aidé » aucun politicien local en échange de son soutien !
Extraits de l’article de « Libération » d’avril 2019 :
« D’après la note de Tracfin, Tariq Ramadan a rapatrié le 1er juin 2017 en France l’équivalent de 590 000 euros, en provenance de son compte qatari alimenté par les versements mensuels de la Qatar Foundation. Les transferts de fonds auraient servi à l’achat, le 28 juillet 2017, d’un duplex situé rue Gabrielle sur la butte Montmartre à Paris. D’autres fonds auraient également été versés à deux associations, Juste Cause et Horizons, permettant en partie à Ramadan de financer ses frais de justice.(…)
Dans un livre paru le 4 avril, « Qatar Papers, comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe », les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot font mention des émoluments versés à Ramadan, selon un article publié jeudi par le quotidien suisse la Tribune de Genève. L’ouvrage révélerait aussi les financements accordés par le Qatar à des institutions et des projets de mosquées liés au réseau des Frères musulmans en Europe. Parmi les bénéficiaires figurerait l’Institut européen de sciences humaines (IESH), faculté privée proche de Musulmans de France (la branche française des Frères musulmans) qui est située à Saint-Denis et à Château-Chinon et qui dispense des enseignements en théologie musulmane et en langue arabe. » (…)
« Le Parisien » du 29 juillet 2020
En 2020 la question du financement de l’IESH se pose désormais en terme judiciaire ainsi qu’une enquête très documentée du « Parisien » en rend compte.
Extraits de l’article /enquête dans « Le Parisien » de juillet 2020 :
La réalité est plus trouble. Il demeure autour de l’organisme des zones d’ombre à la fois dans le contenu de l’enseignement (…), l’idéologie des fondateurs et professeurs ainsi que dans les sources de financement. Nous sommes en mesure de révéler que l’IESH, défavorablement connu des services de renseignement pour prôner un islam radical, est visé par une enquête préliminaire, ouverte, le 18 juin, par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour abus de confiance, complicité et recels de ce délit. Les investigations ont été confiées à la brigade financière de la police judiciaire parisienne. (…)
Selon nos informations, les autorités auraient relevé une discordance entre le chiffre d’affaires de l’IESH et ses investissements immobiliers. La justice s’intéresse notamment aux sources de financement qui ont permis la réalisation discrète, en 2018, d’une résidence de 26 logements étudiant à La Courneuve pour un montant de 2 millions d’euros. Le projet de campus universitaire est aussi dans le collimateur.
Les autorités s’interrogent sur plusieurs transferts financiers récents entre les pays du golfe, Koweït et Qatar, et l’IESH. En août 2018, l’établissement privé aurait reçu sur un fonds de dotation ouvert au Crédit Mutuel 750 000 euros de Qatar Charity, une organisation non gouvernementale d’aide au développement au Moyen-Orient. Puis encore 150 000 euros, en novembre 2019, du département des affaires islamiques du Koweït. 600 000 euros supplémentaires auraient été versés sur le même fonds de dotation par un compte bancaire britannique ayant financé un centre musulman à Marseille. (…)
Les enquêteurs s’intéressent aussi au train de vie des dirigeants dont les comptes bancaires ne connaîtraient que peu d’opérations. La brigade financière cherche à vérifier si une partie des bénéfices des dons destinés au fonctionnement de l’institut n’aurait pas été détournée à des fins privées.
“Libération” du 30 juillet 2020 :
Mais au-delà de l’IESH de Saint-Denis c’est toute la confrérie des « Frères Musulmans » qui est mise en difficulté en France. C’est ce que rapporte un article de « Libération » du 30 juillet 2020, titré «Islam de France : les réseaux fréristes sous pression des autorités ».
Extraits de l’article de Libération de juillet 2020 :
« On tire sur une ambulance », estime une source proche des milieux musulmans. Face à la montée en puissance de la galaxie salafiste, les milieux fréristes liés à Musulmans de France ont perdu du terrain. L’ex-UOIF n’a pas réussi à faire monter de nouvelles générations. En clair, la relève n’est pas là. Aujourd’hui, l’essentiel de son influence réside dans le soft power qu’elle exerce en matière d’éducation. L’organisation, fidèle en cela à la pensée du fondateur de la confrérie, l’Egyptien Hassan al-Banna, a été pionnière dans l’ouverture d’écoles confessionnelles musulmanes. Une trentaine se situerait actuellement dans l’orbite de Musulmans de France. (…)
Quoi qu’il en soit, Musulmans de France et les réseaux fréristes de l’Hexagone risquent d’être affaiblis à travers la mise en cause de l’IESH. (…) Promise par le Président de la République et le Premier ministre, la bataille contre ce que l’exécutif appelle le « séparatisme islamiste » a déjà commencé. Avant même le vote de la loi annoncée le 15 juillet, dans son discours de politique générale, par le Premier ministre Jean Castex.
Un article très intéressant dans “Le Figaro” du 16 août 2020 rend compte de la mobilisation des services de l’Etat pour défendre les principes républicains
En voici quelques brefs extraits :
“Veiller au respect, par tous les élus de la République, des valeurs et des lois républicaines. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a insisté, depuis sa prise de fonction, sur cette vigilance élémentaire.” (…) “En clair, force doit rester à l’égalité homme-femme, à la liberté d’expression, à la laïcité, au refus des ingérences étrangères.”
“L’État, qui travaille depuis plusieurs années sur ces thématiques et notamment dès 2017 sous l’impulsion du chef de l’État exhortant à Roubaix à « ne céder aucun pouce du territoire républicain à ceux qui proposent de sortir de la République », n’est en tout cas pas resté inactif. Le phénomène est certes très minoritaire. On parle au ministère de l’Intérieur de dix à quinze listes repérées pour le dernier scrutin, d’individus isolés sur des listes « classiques » et, plus fréquemment, de pressions électorales ou clientélistes.”
Et c’est ainsi que l’on retrouve pointé du doigt l’IESH de Saint-Denis :
“Quelques autres listes étaient enfin menées par des personnalités controversées. Ainsi à Saint-Étienne-du-Rouvray où une telle liste a recueilli 13,69 % des voix avec deux élus. La tête de liste, qui se définit comme « laïque » est imam, aumônier musulman à la prison de Rouen, fondateur d’une librairie islamique où l’on trouve des ouvrages fondamentalistes et auteur par le passé de déclaration antisionistes et anti-israéliennes. Il enseigne par ailleurs à l’Institut européen des sciences humaines (IESH) de Saint-Denis, qualifié par le responsable d’un service de renseignement de « clairement frériste » (pour Frères musulmans).”
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-etat-vigilant-face-aux-derives-separatistes-d-elus-municipaux-20200816
Oui, Suger, cet article du “Figaro” est passionnant !
Il faut citer aussi les derniers paragraphes qui s’intéressent au contrôle des activités des associations subventionnées. Enfin !
” La question essentielle est celle des subventions publiques distribuées dans des villes souvent en difficulté : l’État aura-t-il le courage de surveiller les associations qui en bénéficient et leurs liens éventuels avec le séparatisme ? » « La question des subventions est vitale », approuve un haut fonctionnaire.
Un travail important a déjà été réalisé mais il faut mieux conditionner les aides publiques à l’exemplarité des associations. Dans le cadre du projet de loi sur les séparatismes, on pourrait ainsi imaginer que, pour avoir accès à ces fonds, une association devrait signer une charte des valeurs républicaines. Un refus l’empêcherait d’avoir accès aux subventions et une violation de la charte entraînerait une interruption de leurs versements. Dans l’Hérault, la préfecture a d’ores et déjà mis en place un tel dispositif avec une charte de la laïcité que doivent signer les associations et où il est notamment précisé « qu’aucune religion ni aucun courant de pensée ne peut imposer ses prescriptions à la République ». La solution a le mérite de clarifier la situation mais elle n’empêche bien sûr pas la dissimulation et n’exonère pas l’État d’un travail en profondeur sur le tissu associatif et ses responsables. L’argent étant, en matière d’islamisme comme en d’autres, le nerf de la guerre, ce chantier des subventions est essentiel. Et la lutte ne fait que commencer.”
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-etat-vigilant-face-aux-derives-separatistes-d-elus-municipaux-20200816
Les difficultés de la Confrérie des “Frères Musulmans” à Saint-Denis ne se limitent pas à la situation précaire de l’IESH et de ses dirigeants face au fisc.
Elles concernent tout autant le Centre Tawhid, situé rue de la Boulangerie, avec notamment la mosquée Tawhid et la Librairie.
Il y a un an déjà la Mosquée était fermée par arrêté préfectoral du fait de l’impossibilité d’accueillir du public selon les normes de sécurité en vigueur. L’association gestionnaire du Centre et de la Mosquée malgré ses protestations (y compris sous la forme d’une manifestation devant la mairie !…) a fini par comprendre qu’elle devait faire les travaux de mise en sécurité de cet établissement, si elle voulait rouvrir la mosquée et qu’elle devait présenter enfin un projet de mise aux normes qui soit acceptable par les services préfectoraux. Cela semble avoir été le cas début 2020.
Mais bien évidemment il fallait trouver les financements pour ses travaux auprès de donateurs, or il semble bien que les sommes réunies n’ont pas été suffisantes et qu’une partie des fonds réunis aurait même “disparue”… Les travaux n’ont donc pu être réalisés et risquent très probablement de ne pas pouvoir être réalisés dans un proche avenir.
Quant à l’appartement qu’utilisait Tariq Ramadan, au temps où il était un prédicateur médiatisé, l’association gestionnaire du Centre avait exigé qu’il le restitue (avec menaces d’huissier…), mais Tariq Ramadan avait protesté rappelant le rôle y compris financier qu’il avait joué, il y a des années, dans la création du Centre Tawhid. A-t-il libéré ce local et l’a-t-il restitué à l’association ? Difficile de le savoir même s’il arrive de le croiser parfois dans le quartier.
En tout cas, dans l’immédiat, on constate que la Librairie du Centre Tawhid est en voie de liquidation et que les locaux vont être affectés à d’autres activités.
Une seule réponse , un seul mot d’ordre
Osons le courage et portons le badge ” Ils ne passeront pas ! “
Une question : ” Estimez-vous que les lois de la République sont supérieures aux lois religieuses ? ”
– Si la réponse est positive : “Vous avez votre place , pleine et entière, dans notre pays, nous vous considérons de manière fraternelle et nous respectons votre religion ”
– Si la réponse est négative : ” Vous n’avez pas votre place dans la République et vous n’êtes pas bien venu en France”
C ‘est tout.
C’ est simple
C’est irréfutable.
En ce mois de novembre 2020 le directeur du rédaction du JSD démissionne de son poste après avoir été censuré en interne par les autres membres de la rédaction.
” Ils ne passeront pas ! “ ???
Depuis le 13 juin 1991 depuis l’arrivée au pouvoir de Patrick Braouezec à Saint-Denis les indigénistes influencent la politique de la municipalité.
A partir du 1er décembre 2020 des activistes de l’ultra gauche dirigeront le principal moyen d’information des dionysien-ne-s, un journal hebdomadaire tirant à 51000 exemplaires.
Les indigénistes règnent sur la Ville de Saint-Denis comme jamais.
La présence de Jean Brafman au conseil d’administration du JSD est un scandale doublé d’une anomalie avec le changement de municipalité survenu en juin dernier. C’est cet énergumène islamo-compatible qui doit dégager du journal d’informations municipales de Saint-Denis.
Pour les autres membres du CA, je ne les connais pas. Est-ce que quelqu’un peut nous informer à leur sujet ?
Yann Lalande était sérieux et respectable.
Grégoire Badufle qui préside le CA pourra t’il faire quelque chose avec le noyautage du dangereux indigéniste Brafman ?