Point de vue suisse sur St Denis

Bel Air nous propose la lecture de cet article du Temps référence suisse de la presse papier, plus équilibré sans doute puisqu’il évoque les difficultés sociales, la criminalité mais aussi les difficultés du vivre ensemble entre communautés éclatées.
Le Temps consacre une semaine de focus sur la France et le 25 mai, St Denis, fameux laboratoire cher au PC et ses militants, a servi à illustrer les fractures de notre société.
Bill
Adossée à Paris, la ville du Stade de France est devenue emblématique des fractures communautaires depuis les attentats de novembre 2015. Reportage, dans le cadre de notre série sur la France
Cette France qui craque
[…] Il suffit, pour comprendre les déchirements de Saint-Denis, d’arpenter ses rues en levant les yeux. Adjacent à la mairie, d’où les élus assistèrent en direct, le 18 novembre 2015, à l’assaut policier contre la planque d’Abdelhamid Abaaoud, rue du Corbillon? La façade gothique de la basilique-cathédrale des rois où les gisants des souverains français continuent de veiller sur Paris. Au-dessus des vitrines de Kebabs et autres magasins de téléphone portable à forte clientèle d’origine étrangère? Des noms de rues et de places qui font l’éloge de la révolution, du parti communiste et de la CGT: Place Pierre Sémard, syndicaliste communiste fusillé par les Allemands en 1942; rue Eugène Pottier, poète révolutionnaire sous la Commune de Paris, auteur des paroles de «l’internationale»; rue de la révolution des œillets, en hommage aux insurgés portugais de 1974…
«On est un condensé de la France qui a souvent craqué dans la douleur et la fureur» ironise, sur les marches de l’Hôtel de ville, l’un des réceptionnistes affairé à vérifier les documents d’une mère de famille voilée, perdue devant des papiers qu’elle peine à déchiffrer.[…]
Déchirement? Le mot est faible selon Stéphane, propriétaire d’un garage près de l’alignement des bâtiments des archives nationales: «On est plus qu’une ville de banlieue. Saint-Denis, c’est une vitrine. Tout ce qui nous touche fait mal», explique-t-il. Car, ici, tout est mêlé. Aux archives nationales s’ajoutent, dans la municipalité voisine de la Courneuve, fameuse pour sa «cité des 4000», celles du ministère des Affaires étrangères. […]David Proult est maire adjoint chargé des écoles, le nœud de l’intégration dans cette ville de 110 000 habitants qui accueillera, le 10 juin, le match d’ouverture de l’Eurofoot entre la France et la Roumanie. Comme le maire Didier Paillard, il n’a pas digéré la couverture «A Molenbeek sur Seine» de l’hebdomadaire de droite. Pour lui, le parallèle entre le fief bruxellois des terroristes, et cette banlieue parisienne où une partie des résidents continuent d’incarner la France «Black-Blanc-Beur» ne tient pas: «Nous n’avons pour l’heure pas eu de filière djihadiste vers la Syrie. Il faut quand même le souligner, explique l’édile. Notre ville, par sa diversité communautaire, est une caisse de résonance. Mais je peux vous certifier que ces fractures n’ont pas atteint le cœur de la cité et du vivre ensemble. Nous servons 9300 repas par jour dans nos cantines. Il y a parfois du porc. Et tous les enfants mangent ensemble, aux mêmes tables.
Michèle F. est médecin. D’origine sénégalaise, elle consulte à Saint-Denis depuis plus de vingt ans. Son avis? «Ce n’est pas Saint-Denis qui a changé, nous explique-t-elle, mais cette France des quartiers où l’ascenseur social est définitivement en panne pour ceux qui y restent, sauf pour les dealers de drogue qui engrangent le cash.» On aperçoit, de son cabinet médical, la petite rue du Corbillon où le coordinateur des attentats du 13 novembre avait trouvé refuge avec l’une de ses cousines.
«Il faut distinguer deux fractures à Saint-Denis»
Rendez-vous est pris non loin avec Catherine, l’une des meneuses de l’action «Nuit debout» contre les dealers qui se poursuit dans la cité Paul Eluard, gangrenée par le trafic de stupéfiants. Chaque soir, les résidents y réclament l’intervention de la police: «Il faut distinguer deux fractures à Saint-Denis, nous explique-t-elle. La première est celle de la criminalité, directement liée au taux de chômage dans la ville (23% officiellement, 30% sans doute) et à l’abandon scolaire endémique. La seconde, venue se greffer sur ses réseaux mafieux, est celle de l’islamisme radical. La combinaison des deux est juste intenable.» Vrai? «Les trafics sont une réalité que nous n’avons jamais tue, reconnaît David Proult. A preuve: nous avons investi dans la police municipale (50 agents), dans la vidéo surveillance et dans la rénovation du commissariat. Pour le reste, la ville ne peut pas remplacer l’Etat.»Stéphane le garagiste voit les choses autrement: «Il y a beaucoup d’associations ici. On a même un grand festival annuel – du 26 mai au 24 juin – de musique classique! Mais où est la vie économique? Les vrais business qui marchent? Je ne blâme pas les commerçants qui se mettent à vendre des vêtements islamiques. Moi, je me garde bien de demander leur casier judiciaire à certains de mes clients «rebeus» (arabes, en verlan)…».
On lui demande des précisions. Il élude. 800 individus seraient fichés pour islamisme radical en Seine-Saint-Denis, ce département 93 qui compte 1,5 million d’habitants. Peuvent-ils vraiment mettre ce territoire en coupe réglée? Est-il vrai que les mairies ne sont pas informées par les services de renseignements? […]
Direction l’autre versant du 93. Du moins en théorie. Nous ne sommes plus à Saint-Denis mais à Montreuil. Le «comptoir de l’innovation», installé dans le très moderne immeuble Atrium, s’y présente comme l’accélérateur de start-up départemental. Tiens. Pourquoi a-t-il déménagé de Bobigny (la préfecture, accolée à Saint-Denis) pour cette banlieue de l’est parisien toujours populaire, mais bien plus «bobo»? «Cela devenait difficile là-bas. Même nos soutiens – la fondation JP Morgan Chase, l’ambassade des Etats-Unis, la SNCF, SFR – hésitaient avant de venir nous voir», reconnaît Guillaume, un des animateurs de la campagne «Yes Oui Can», un programme d’entrepreneuriat pour jeunes sans diplôme.
Montreuil s’est «boboïsée», profitant de l’exode des jeunes classes moyennes intellectuelles parisiennes. Saint-Denis paraît engluée. Son Institut universitaire de technologie (IUT) est déchiré depuis des mois par le cas de deux enseignants islamistes. Le bureau parisien de l’universitaire suisse Tariq Ramadan se trouve d’ailleurs au cœur de la vieille ville, non loin d’une mosquée dont les fidèles, le vendredi, font la prière sur les trottoirs. «Les médias se sont beaucoup trompés en écrivant que le périphérique est une frontière entre Paris qui bouge et la banlieue qui sombre, explique une des signataires de l’appel publié dans Libé. Saint-Denis offre un visage différent d’un quartier à l’autre. La frontière, ce n’est plus le périph, c’est la rue, le square, le pâté de maisons. Le quadrillage communiste d’antan avait du bon…»
«Les autres communautés subissent»
Retour aux abords de la mairie. Tout est calme en ce dimanche sur la grande place du marché, joliment pavée. L’Etat d’urgence vient d’être prorogé pour trois mois, mais les policiers municipaux paraissent sereins. L’appel de Libé est placardé: «Loin de tous les fantasmes colportés par une partie de la presse et de la classe politique française, Saint-Denis est une ville plurielle, où vivent des femmes et les hommes d’origines, d’opinions et de religions différentes, sans que l’une n’ait pris le pas sur l’autre dans l’espace public». Soit. Mais alors, quid de ces femmes voilées de noir de la tête aux pieds qui, en retrait, attendent parfois leurs jeunes enfants à la sortie des écoles? Michèle F. la femme médecin confirme: «C’est de plus en plus fréquent. Résultat: les autres communautés subissent.»On discute sur la place. Samedi soir, Hakim, gérant franco-algérien d’une boucherie Halal, était dans les travées du Stade pour assister au match OM-PSG. Il y était aussi lors de la fameuse finale remportée du Mondial de 1998, celle de la génération «Black-Blanc-Beur». Le portrait grand format de Zinedine Zidane couvrait tout l’édifice, visible de l’autoroute. «La seule chose qui fonctionne ici, c’est l’assistanat social déplore-t-il. Musulmans ou pas ça ne change rien: la municipalité fait de son mieux pour raviver le «vivre ensemble», mais l’Etat est trop absent au quotidien. On n’aide pas les commerçants à tenir. On laisse faire les dealers. On a l’impression que tout le monde attend.
Mais ils attendent quoi?» David Proult, le maire adjoint réponds chiffres, budget, bilan municipal. «Saint-Denis a toujours connu l’immigration. Les couches se superposent, comme des sédiments. Quant au retour en force du religieux, c’est une réalité dont on doit tenir compte dans toutes les communautés.» Au risque de creuser, dans cette banlieue métissée d’une centaine de nationalités, des fossés de plus en plus infranchissables.
https://www.letemps.ch/monde/2016/05/25/saint-denis-fosses-metissage
On parle du vivre ensemble à Saint-Denis mais je crois que de plus en plus les dionysiens cherchent à vivre « normalement à Saint-Denis » sans avoir à se dire :
les dealeurs ont envahi ma rue, ma voisine m’a dit que la semaine dernière son sac lui a été arraché et qu’elle ne prend pas le même chemin pour rentrer chez elle, ma petite fille a eu 5 enseignants différents depuis le début de l’année scolaire mais cela devrait aller mieux l’année prochaine , la Seine Saint-Denis sera pourvu en instituteurs?? Est-ce possible? on verra bien!! et la question tant redoutée est : alors vous avez décidé de partir ? et les vieux dionysiens nostalgiques rêvent de ce qu’a été leur si belle ville.
Point de vue du Guardian sur St Denis et l’Euro : https://www.theguardian.com/football/2016/jun/03/france-forgotten-victims-traumas-security-euro-2016-paris-attacks?CMP=share_btn_tw
Avec cette citation de B Bagayoko “People move towards radicalism in religion because they feel society is more and more unfair,” he said. “They cling to something spiritual.” J’ai du mal à admettre le côté spirituel du radicalisme mais ça doit être mon côté athée…
Si on veut comprendre les propos de B. Bagayoko ou du maire, le mieux est d’écouter l’interview de Céline Pina, le 3 juin 2016 à l’occasion de la publication de son livre « Silence coupable » (Edition Kero). Céline Pina y dénonce les islamo-gauchistes, les islamistes quiétistes et les élus complices (dont particulièrement le maire de Saint-Denis). Et c’est en français…
http://95.telif.tv/2016/06/03/celine-pina-signe-silence-coupable/
ou :
https://youtu.be/sAhZsqlplKU
Durée : 15:25
Je ne parle pas anglais. Qui peux traduire le texte?
Merci
Il est très long, essayez avec la traduction de Google ?
Un autre article suisse, la Tribune de Genève :
http://www.tdg.ch/monde/saintdenis-creuset-fracture-france-demain/story/11225484
Un extrait de cet article de « La Tribune de Genève » montre bien à quel point d’aveuglement en est arrivé le maire : « Mais, oui, je ne vois pas plus de fichus sur les cheveux qu’il y a vingt ans», explique Denis Paillard. Le maire communiste ne dit jamais «voile», mais «fichu»… » Et comme une coquille dans l’article le prénomme une fois « Denis » et non « Didier », on pourrait peut-être lui attribuer le surnom de «Saint-Déni» !…
Un commentaire révélateur d’une lectrice de «La Tribune de Genève » suit l’article : Marguerite Favre à 7:06 Heures : « Saint-Denis, c’est aussi la résidence de nos citoyens « suisses » Ramadan !!! Cela vous étonne ? »
Le maire de Saint-Denis n’en démord pas pour autant: les communautés continuent à vivre en harmonie dans sa ville. Mais, avec 110 000 habitants pour 130 nationalités, 47% de sa population qui a moins de 30 ans, un taux de chômage de plus de 23% et un revenu moyen inférieur de 50% à la moyenne de l’Ile-de-France, tout est plus compliqué qu’ailleurs. «On est un laboratoire!» résume-t-il. «Quasi une ville du tiers-monde aux portes de Paris. Avec l’indice de fécondité et le taux de mortalité infantile le plus élevé de France métropolitaine. C’est aussi la ville la plus criminogène du 93», rapporte un ancien haut responsable de la sécurité de la ville.
c’est flippant
Complètement flippant…
Toute la réussite extrême-gauchiste dans sa splendeur !
Merci Karima pour cette synthèse. Il est toujours bon de rappeler les faits précis. Vous l’avez réalisée en quelques lignes parfaitement claires et incontestables.
Nous sommes passés avec mon époux cet après-midi le long du canal de Saint-Denis, et tout est bien nettoyé et remis d’équerre avant l’euro de foot. Donc, on fait des efforts pour les évènements de ce type et les visiteurs, tandis-que nous, les dionysiens, pouvons rester dans notre crasse et le chaos tout le reste du temps.
La saleté, l’insécurité, la paupérisation organisée, et la mauvaise gestion servent à poursuivre l’expérience de leur fameux laboratoire.
Pour notre maire et sa clique, nous ne sommes donc bien que des rats de laboratoire.
Il s’agit d’une grave dérive totalitaire issue de leurs fantasmes morbides , où les habitants (je dois préciser : des êtres humains) sont soumis aux combinatoires de tests successifs et prolongés pour mesurer leurs capacités de résistance et d’endurance.
Flippant, violent, et immonde ! Il nous faut décrire sans relâche notre condition de cobaye, dénoncer la perversité de nos expérimentateurs, et témoigner inlassablement par tous moyens.
Les procédures judiciaires, la presse nationale et internationale, les élus encore debout et dignes de notre République vont relayer, répercuter, et amplifier l’écho de nos multiples voix.
http://www.metronews.fr/info/incendie-dans-un-immeuble-de-saint-denis-seine-saint-denis-sept-blesses-dont-deux-graves/mpff!ZEktHFc3rWGDo/
Désolée, cela n’a rien à voir avec le sujet, mais aujourd’hui à 19 Heures, un feu au 4 rue Paul Eluard avec 7 blessés dont 2 graves
Le Parisien vient de modifier son article sur l’incendie :
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/saint-denis-dix-blesses-dont-deux-graves-dans-un-incendie-06-06-2016-5861617.php
et annonce 12 blessés, dont 2 graves, dans l’incendie de cet immeuble.
L’article se termine ainsi :
«On ne sait pas d’où est parti le feu», a déclaré à l’AFP le maire-adjoint au Logement Stéphane Peu, qui s’est rendu sur place. Il a précisé que cet immeuble relativement récent de quatre étages, situé dans le centre de Saint-Denis, n’était «pas classé insalubre» et que tous ses occupants se verraient proposer un hébergement pour la nuit. »
S’il s’agit bien du 6 rue Paul Eluard, des voisins m’ont indiqué que l’immeuble était totalement insalubre, la porte donnant sur la rue ne fermant même pas à clé… Ils s’étonnent peu que ce drame se soit produit dans cet immeuble pourri ! Les immeubles voisins ont aussi dû être évacués pour des raisons de sécurité.
Une vue de l’immeuble concerné sur « google map » :https://www.google.fr/maps/@48.9386902,2.3498614,3a,75y,14.64h,90.36t/data=!3m6!1e1!3m4!1sgPMAc4iwdnMjkLX8j376HA!2e0!7i13312!8i6656
D’autre part, contacté, le Collège Elsa-Triolet précise que le Rectorat enverra demain à 8h une cellule d’écoute au Collège, l’infirmière viendra en renfort et que toute l’équipe de direction sera mobilisée pour accompagner les élèves car beaucoup sont restés longtemps devant l’immeuble pendant l’intervention des pompiers, où logeait au moins une élève du collège.
Le bilan des victimes s’est malheureusement alourdi. Selon « Le Parisien » ce matin :
« Au moins cinq personnes ont été tuées dans l’incendie d’un immeuble lundi soir à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris dans la nuit auprès des pompiers. On déplore également deux blessés graves et neuf blessés légers, dont trois pompiers. Ce mardi matin, les recherches se poursuivaient dans les décombres et une vingtaine de sapeurs-pompiers étaient toujours sur place. »
Lire la suite : http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-cinq-morts-et-deux-blesses-graves-dans-l-incendie-d-un-immeuble-07-06-2016-5862125.php«
« Le Parisien » publie un article au sujet de la plainte qu’a finalement déposée le maire contre « Le Figaro Magazine » :
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-riposte-devant-les-tribunaux-pour-redorer-son-image-06-06-2016-5861465.php
« Ce mardi, l’élu va annoncer sa volonté de porter plainte contre le journal et s’en expliquera en public*. (…)
La ville a donc fait le choix du combat judiciaire, doublée d’une réponse médiatique. La réunion de ce mardi ressemble en effet à une opération de communication pour réhabiliter l’image de la ville (…)
De son côté, Guillaume Roquette, le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire [Le Figaro Magazine], se dit « assez surpris » de la plainte. « Nous avons reçu un droit de réponse, nous allons le publier, précise-t-il. Nous attendons sereinement. J’ai confiance dans ma journaliste, qui a rappelé un par un tous ses témoins pour vérifier leurs citations. Cet article correspond à la réalité. C’est aussi un cri d’alarme, de beaucoup de musulmans, pour dire qu’il ne faut pas laisser faire ça. Le maire aurait dû recommander à ses habitants de nous lire. » Il a préféré l’inviter à répondre au tribunal. »
« Le Parisien » en profite pour rappeler qu’une même démarche avait déjà eu lieu de la part d’un maire FG :
« En mars 2010, TF 1 diffuse un reportage intitulé « Mon voisin est un dealeur » qui évoque le trafic de drogue à Tremblay-en-France. Furieux de l’image de sa ville renvoyée par l’émission, le député-maire François Asensi (FG), décide de porter plainte, accusant notamment Emmanuel Chain, le producteur de l’émission, de « bidonnage »… ce qui lui vaudra, à son tour, une plainte en diffamation. »
Le résultat :
« En 2013, tout le monde a été relaxé. »
Pas de jeunes, pas de vendeurs à la sauvette, elle est belle la photo, je pense que c’est une photo d’archive.
Et pas un seul « fichu », comme dit le maire « Déni » Paillard… Oui, c’est certainement une photo d’archives !