Quand le PIR rejoint les “Black blocs”…

Quand le PIR rejoint les “Black blocs”… à Saint-Denis
Les 4, 5 et 6 mai se tenait à la Bourse du Travail de Saint-Denis une réunion indigéniste et islamiste, organisée notamment par le PIR (Parti des Indigènes de la République), dont « Saint Denis Ma Ville » a rendu compte par ailleurs : https://www.saintdenismaville.com/5842-2/
Une intervention, le dimanche 6 mai, retient particulièrement l’attention. Nous avons pu nous procurer le verbatim de l’enregistrement de l’intégralité de cette intervention qui a duré une trentaine de minutes (voir le lien pour ce document en fin d’article).
En voici une présentation des extraits les plus significatifs sur la nouvelle orientation du PIR qui fait un constat d’échec de sa stratégie d’infiltration des organisations de gauche pour se réorienter vers une alliance avec les groupes violents des « Black blocs ».
Intervention de Stella MAGLIANI-BELKACEM (Bandung du Nord – Bourse du travail de Saint-Denis – 6 mai 2018)
En préalable, l’oratrice précise l’élaboration de la doctrine qui va désormais orienter le PIR et ses soutiens :
« Ce papier, il n’est pas de moi, pas complètement de moi d’abord parce qu’il a un co-auteur, Félix Boggio Ewanjé–Epée qui a travaillé autant que moi {applauds} (…) mais il est aussi le fruit d’une élaboration militante et bien évidemment d’abord celle du PIR de Houria Bouteldja et de Sadri Khiari, et je suis contente que Houria l’ait évoqué, mais également d’une élaboration militante » (…)
Puis pour marquer les esprits, l’oratrice salue la présence d’Antonin Bernanos, qui a été mis en examen puis jugé coupable et emprisonné dans l’affaire de la voiture de police brûlée sur le quai Valmy en 2016 et précise « puisqu’il est des nôtres… de nos martyrs emprisonnés » car « on est nombreux à concevoir que c’est en prison que vit aujourd’hui ce qui fait peut-être le noyau le plus conscient politiquement de notre indigénat au sens large » (…)
Le sujet central de cette intervention peut être alors abordé :
« pourquoi on parle toujours de la question des alliances tout en clamant notre autonomie, c’est que les luttes de l’immigration et des quartiers populaires ont face à elle un solide adversaire. Bon, vous l’appelez comme vous voulez : pouvoir blanc, racisme d’Etat, racisme structurel, racisme systémique. Quoi qu’il en soit, toutes ces expressions suggèrent qu’une chose, c’est que l’ennemi est puissant. » (…)
« Par ailleurs, il se trouve que la gauche, pour une part, a partagé certains de nos combats au sein de son histoire. La lutte des décolonisations, ( ???), la solidarité avec la résistance palestinienne, etc. Et nous savons d’expérience, hélas, que cette convergence n’est jamais acquise, qu’elle est d’une grande fragilité. »
La crainte d’une « récupération » doit être dépassée car :
« quand la gauche reprend nos revendications, nos slogans, quand elle se joint à nos mots d’ordre, c’est que nous avons gagné des batailles »
Et par exemple :
« Quand Sud-Education se fait attaquer par le ministre de tutelle à cause du concept de racisme d’Etat, il est évident que nos thématiques ont indéniablement progressé. Donc on en revient à ce que je disais tout à l’heure. A mesure que notre autonomie s’affermit, on peut supposer que nous sommes à même de gagner une hégémonie sur une partie des classes populaires et sur une grande partie des organisations qui les représentent. Cette hégémonie, c’est l’idée que nous faisons de la politique en tant que force autonome. »(…)
« Nous avons gagné en expérience en ce domaine, et on a pris des habitudes militantes, voire une routine militante. On a des partenaires privilégiés et il faut que plusieurs secteurs ici pourront le dire, avec certains le NPA, d’autres avec Ensemble, les deux, le PCF, les syndicats solidaires »
Mais la situation politique est devenue moins favorable à cette entreprise d’infiltration par le PIR des organisations de gauche, car :
« face à cette grosse machine qu’est la France Insoumise, plus personne, ni dans nos rangs, ni à l’extrême-gauche, ni dans les secteurs associatifs, plus personne n’a le loisir de chercher des relais, des échos, des partenariats. »
Et du coté de l’extrême-gauche :
« il y a beaucoup de camarades NPA qu’on apprécie mais votre parti est affaibli par ses propres dissensions internes et l’hémorragie militante qui en découle ».
De plus :
« il faut avouer que nos liens avec les syndicats sont faibles. » (…) « Pourtant le syndicat, le syndicalisme, est sans doute l’un des premiers espaces de politisation en nombre des indigènes. On peut le voir aujourd’hui dans les cortèges de cheminots, chez Solidaires pour la CGT par exemple, et on peut le voir au sujet des pistes pour avancer, mais c’est un point à retenir, un lien plus fort avec les syndicats est peut-être l’étape à franchir aujourd’hui pour l’antiracisme politique. » «
Ceci dit :
« le pôle d’insoumis n’est pas seulement social-chauvin, le pôle insoumis n’est pas seulement islamophobe, il est aussi hors de portée parce que les militants de base [proches du PIR] qui se réclament de la France insoumise, autant vous le dire, n’ont aucun poids en interne. »
Et on en vient à la proposition centrale pour l’orientation du PIR et de ses soutiens :
« Donc face à cette crise, il faut quand même, et c’est mon dernier point, noter un élément nouveau dans notre équation. Dans le cadre cette catégorie de propositions, un troisième secteur a vu le jour et s’est affirmé publiquement depuis 2016 et les mobilisations contre la loi travail. Ce sont ceux que depuis le 1er mai, notamment, on stigmatise à tout va dans les médias, les casseurs, les blacks blocs, les autonomes. (16 59) C’est un secteur avec lequel nous avons pour l’heure, peu de liens. Même si nombre de ses participants sont des sympathisants de l’antiracisme politique. »
« Pour résumer ce que représente ce courant, du point de vue de nos luttes à nous, c’est qu’il s’agit d’une option d’affrontement radical avec l’Etat. Quelles que soient les pratiques du cortège de tête, son attitude est offensive. Oui, il y a des blacks blocs qui cassent comme le montrent les liens, oui. Mais d’abord et avant tout, le black bloc constitue un répertoire de techniques pour se défendre de la police et de l’extrême-droite. »
« Ces modes d’action sont donc choisis par les nôtres mais seulement dans des situations assez exceptionnelles. Essentiellement la nuit, les nuits d’émeutes, loin des caméras, et des manifestations sous les projecteurs médiatiques. Néanmoins, on ne peut pas séparer de façon étanche les cortèges autonomes d’un côté et nos luttes de l’autre. »
L’avantage des « black blocs » est aussi de bousculer les organisations de gauche :
« En fait il faut avouer qu’une partie de la gauche radicale s’est installée dans une routine contestataire sans vraiment remettre en cause le pouvoir d’Etat.
Il y a un opportunisme qui consiste à ne pas vouloir effrayer le citoyen, blanc, qui fait confiance à la police. A mon sens, c’est un opportunisme similaire qui explique nombre de manquements ( ?) de la gauche à l’égard des violences policières ou de la Palestine. Il ne faut pas brusquer ceux qui sont attachés à l’Etat impérialiste français. C’est donc une bonne chose qu’une partie de la gauche, à travers ce mouvement – là, soit un mouvement pugnace, et qui s’installe dans le paysage radical. C’est important de voir s’installer une hostilité de principe et une incivilité aussi qui est pratiquée envers les institutions. »
Et une thématique permettant l’alliance avec ces groupes violents est alors défendue par l’oratrice :
« Les autonomes pourraient s’avérer des partenaires cruciaux si nous voulions, par exemple, on ouvre ce forum là-dessus, par exemple, mener des campagnes contre la prison. D’abord, certains de leurs militants ont subi des incarcérations, ce qui est un point commun avec les nôtres, dont aucun autre courant de la gauche ne peut se réclamer. Aucune autre frange de la gauche de connaît la prison comme le connaissent les autonomes. »
Mais il y a la nécessité – toujours la volonté d’hégémonie du PIR – de bien s’entendre avec les « Black blocs » :
« Comme nos autres partenariats avec la gauche, il nous faudra aussi confronter les autonomes à leurs propres limites. Nombre d’entre eux par exemple sont attachés à l’idée que tous les incarcérés sont des prisonniers de la guerre sociale, qu’on ne peut pas distinguer les militants et les autres en prison. Et de notre point de vue, c’est un peu compliqué cette affaire. Parce qu’ils minimisent complètement le dilemme qui se jouent pour nous, un dilemme qui se joue en termes de dignité. Leurs militants, eux, ils tombent pour violence en réunion dans le cadre d’actions politiques. Les nôtres, il faut le dire, dans nos familles, notre sang, les nôtres tombent à cause de leur quotidien difficile, (…) , à cause de la lutte contre la drogue, dans nos familles, nos milieux, on n’en parle pas facilement, et on en a honte. Cette honte est légitime, mais dépasser cette honte, ça ne pourra se faire que collectivement. Cette honte, on ne peut pas la minimiser, sous prétexte qu’on serait tous pareils, que toute incarcération est illégitime. Il faut qu’on fasse prendre conscience que la prison résulte désormais de la condition qui nous est faite en tant qu’indigène, en France et dans le reste du monde. »
Et, en conclusion, au-delà de cette thématique de la prison, il faut envisager une alliance plus large avec les « Black blocs » :
« Pour adapter nos tactiques, il faut tirer profit de ce que la nouvelle gauche engage comme opposition à l’Etat. Il faut encourager ce qui chez les autonomes, tient bon sur la Palestine, contre l’impérialisme. Parce que de la mélucherie à la totoserie, aujourd’hui il y a une mutation en cours, c’est celle de l’anti-impérialisme. Chez les autonomes, il faut repérer ceux chez qui cette question est essentielle et nous appuyer sur ces secteurs-là. »
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Verbatim de l’enregistrement de l’intégralité de cette intervention à télécharger ici.
L’info vient d’ être reprise sur le compte Facebook de Jack Dion (rédacteur de Marianne).
Oui, il a apprécié l’article de “Saint Denis Ma Ville”.
C’est un appel clair à la violence, non ?
J’avais cru entendre du premier ministre qu’il envisageait des dissolutions de tels groupes et bien, en attendant, il faudrait peut être que monsieur le maire Laurent Russier se réveille et prenne enfin soin de regarder ce qui se passe dans la ville qu’il administre et qu’il recadre les prêts de la Bourse du Travail !
“C’est important de voir s’installer une hostilité (…) et une incivilité (…) envers les institutions”
MAIS ILS VEULENT LA GUERRE CIVILE OU QUOI ?
Oui. Tous ces groupes rêvent de la guerre civile qui les ferait exister.
Je suis effaré de la violence des commentaires qui suivent cette publication de Jack Dion, sur son mur, et sur celui de Laurent Bouvet, Gilles Clavreul qui relaient aussi cette publication.
On voit intervenir Messaoudène qui dit sur ce blog des choses qui mériteraient une réponse. Il assimile le blog à la fachosphère et la critique de l’islamisme au racisme et accuse le blog d’une sorte de volonté d’épuration religieuse. Vous ne pouvez pas laisser un type pareil démolir la réputation de ce blog.
Par ailleurs, cette violence me fait radicalement peur, pour la première fois, je crains pour la république laïque, car on voit des jeunes, engagés dans des syndicats et des mouvements de gauche, « antiracistes », adopter cette même rhétorique. moi qui suis viscéralement antiraciste, je crains de ne plus comprendre ce refus de l’universalisme…
Voici un extrait des échanges :
Madjid Madj Messaoudene : J’ai vu ce texte. Le premier souci outre le fond venant de personnes qui ne savent pas de quoi elles parlent est que Jack Dion relaie en tant que journaliste un site ordurier populiste relai de la fachosphere. Un site anonyme spécialisé dans la calomnie et la diffamation tenu par des habitant.e.s de Saint-Denis qui voudraient débarrasser la ville de l’islam et de ses minorités visibles. Bravo l’artiste.
Asif Arif : Voilà voilà. Bisou
Julien Masri : Bien sûr. Tout ce qui vient dénoncer les dérives racistes des mouvances indigénistes ne peut être que populiste et ordurier. Avec un petit saupoudrage de cette ridicule écriture pseudo-inclusive qui symbolise très bien cette mentalité de ségrégation. Bravo l’artiste… Si on ajoute la parano des persécutions contre l’islam et les minorités VISIBLES (parce que les indigénistes s’en tapent des minorités invisibles, on connaît leur virulente homophobie par exemple). À part ça, des arguments sur le fond ?
Madjid Madj Messaoudene : Julien Masri sur le fond je cherche pas à vous convaincre vous détenez la vérité visiblement vous êtes dans le camp du bien et nous c’est le mal je vous laisse à vos certitudes j’ai pas votre temps. Mais habituez vous quand même hein. Bisou.
Julien Masri : Madjid Madj Messaoudene Je ne détiens en la matière qu’une seule certitude : la France interdit la discrimination basée sur une idée raciale. Ça s’appelle la loi. J’en suis bien content.
La violence de ces échanges sur la page FB du journaliste Jack Dion est le reflet de la violence des débats au sein des sympathisants de la “gauche radicale” (notamment “France Insoumise”), entre ceux qui sont des relais du PIR et ceux qui s’opposent aux idées racialistes et pro-islamistes du PIR. L’article de “Saint Denis Ma Ville” ne peut que raviver cette opposition entre ces deux courants, d’autant plus que les soutiens du PIR, comme le PIR le reconnait lui-même désormais, sont en perte de vitesse au sein du mouvement des “insoumis”.
Quant aux insultes de Messaoudene à l’égard du blog, elles lui sont coutumières et n’ont aucune crédibilité pour la presse, les politiques et tous les lecteurs du blog. Le blog, qui existe depuis dix ans et qui est désormais bien connu, est respecté pour le sérieux de ses informations et son attachement aux idéaux républicains. Et ce n’est pas un Messaoudene, connu lui pour ses excès et ses dérapages, dénoncés ici-même à plusieurs reprises, qui peut atteindre la réputation du blog…
Suger, vous avez certainement raison, du point de vue de l’analyse rationnelle et de l’état des forces en présence.
Mais je n’enlève rien à ma crainte d’une diffusion de ces idées parmi la jeunesse déboussolée et de plus en plus ignorante de nos valeurs cardinales (laïcité, émancipation, effort personnel, universalisme) : le besoin de maitres et le ressentiment sont des aliments puissants de la haine…
J’ai tellement déjà écrit sur Messaoudene que je ne sais plus trop quoi ajouter !
Pour qui l’a côtoyé de près, pour qui a échangé avec lui sérieusement dans la durée, pour qui l’a connu durant ses “études”, pour qui a travaillé avec lui, pour qui l’a suivi dans l’environnement syndical, son “ascension” Web et locale demeure une énigme tellement ce gars est limité intellectuellement, spirituellement, culturellement ! On peut résumer la pensée Messaoudeniène en un simple et unique raisonnement : qui ne dit pas comme lui est “facho” … quel que soit le sujet ! Il aime les fraises, vous n’aimez pas les fraises, vous êtes “facho”.
Sur le Web, il compense ses limites par un égocentrisme ridicule voulant “faire l’important” en s’adressant au Pape, à Trump, aux Ministres, aux intellectuels, aux journalistes etc.
Voilà … maintenant la seule question qui vaille pour moi concernant cet individu c’est son positionnement local : Quelle est sa “valeur ajoutée” au sein de la majorité municipale ? Au passif, on sait qu’il ridiculise la ville à longueur d’année mais à l’actif, on met quoi exactement ? J’ai quand même une petite idée …
Son “ascension locale” : il la doit, comme beaucoup le savent, au naufrageur de Saint-Denis en la personne de Patrick Braouezec. PB a promu 2 monstres bouffis de narcissisme et de suffisance, qui sortis de leur boîte, sont devenus incontrôlables, d’autant plus que leur culture générale, politique, et leur intelligence sont vraiment très limitées.
Les 2 pantins ont désormais rompu avec les ficelles de leur guignol en chef ! Mais le temps que ce guignol se vautre de facto dans le fauteuil de la présidence de Plaine-Co, que les 2 pantins décérébrés et dangereux sont grassement promus et payés aux frais des Dionysiens, et que toute la clique mafieuse de la municipalité sera reconduite grâce au dégoût et à l’abstention de la population, nous n’en sortirons pas.
En pâtissent aussi toutes les communes de l’ ETP, car automatiquement, c’est le maire ou un conseiller municipal de SD (ville la plus importante de Plaine-Commune) qui occupe le poste de président.
Mais bordel, quand est-ce qu’ils vont piger les Dionysiens ? Heureusement que beaucoup de nouveaux habitants arrivent, et que la perspective des JO va rebattre les cartes et redonner un peu de tonus !
Le PIR empire de jour en jour..
Non seulement Messaoudene n’atteint pas l’excellence de la réputation de ce blog, mais il lui fait, en réalité, une publicité hors du commun, lui assurant ainsi toute crédibilité auprès des grands médias et une audience quasi nationale. “Bravo l’artiste” !
Message à la mairie de Saint-Denis : surtout gardez le dans l’équipe municipale jusqu’en 2020, car MM est votre plus sûr talon d’Achille.
D’après ce que j’ai compris le Bandung du nord prévoit deux dates le 30 novembre et 1 décembre pour une fin d’année decoloniale, c’est le PIR qui l’annonce.
Les réservations ont elles déjà été faites à la Bourse du travail, monsieur le Maire ?
“Heureusement que beaucoup de nouveaux habitants arrivent, et que la perspective des JO va rebattre les cartes et redonner un peu de tonus !” Merci Marion pour ce message d’espoir.
Dans la rédaction du Plan d’Urbanisme 2018 de l’EPT Plaine Commune, si les centaines d’hectares de foncier disponibles dans les neuf villes sont consacrés à la construction d’habitations, alors cela permettra l’arrivée de nouveaux habitants par milliers en Seine-Saint-Denis. Il faut stopper l’immobilier de bureaux, construire en masse des logements, accueillir les jeunes franciliens qui peinent à se loger et multiplier par deux la population de Plaine Commune. Stop au malthusianisme des maires de droite et de gauche, dont le but est ne pas trop modifier le corps électoral afin d’assurer la réélection aux prochaines élections municipales.
Si SOLIDEO parvient à construire un village olympique constitué d’immeubles ayant une faible consommation énergétique, réversible en quartier de 2200 logements, de 900 chambres d’étudiants et de commerces, cela redonnera du tonus à Saint-Denis.
Nous parlons des nouveaux habitants… mais parmi les anciens ceux qui vraisemblablement seront encore là pour les élections, ont ils conscience que cette politique ne cherche qu’à diviser la population ? Je cite M.M.Messaoudene :”Un blog tenu par des habitants-es de Saint-Denis qui voudraient débarrasser la ville de l’Islam et de ses minorités visibles”. Ne se sentent-t-ils attaquer par cette vision manichéenne, binaire?
Moi, je me sens insultée par ces propos, que l’on témoigne ou pas sur ce blog qui nous permet de nous exprimer sur notre ville, combien de frustrations exprimées par-ci par-là et qui n’ont rien à voir avec “vouloir se débarrasser de l’islam” ; si c’était vrai comment expliquer que les habitants se côtoient, communiquent, échangent qu’elles que soient leurs convictions religieuses ? Mes voisins de confession musulmane me parlent des dealeurs que l’on a laissé s’installer au pied de notre Résidence alors que des actions préventives avaient été menées par des riverains et de tous les autres problèmes que l’on dénoncent et que l’on évoquent régulièrement sur ce blog.
Alors que va-t-il se passer ?? Les élections arrivent , les méchants qui votent contre la mairie : c’est la fachosphère dans son ensemble (comme “l’exemple des fraises” donné par Mourad ci-dessus…) et l’équation “vous êtes contre l’économie libérale ?” donc votez pour nous.
Vous avez raison Gabriella, les “anciens”habitants qui connaissent mieux le terrain dionysien sont régulièrement salis et copieusement “insultés” par M. Messaoudene. Les élucubrations et autres délires paranoïaques de cet énergumène, auquel la municipalité, complice de ses agissements nauséabonds, n’a pas retiré sa délégation, sont battues en brèche par les “habitants (qui) se côtoient, communiquent, échangent qu’elles que soient leurs convictions religieuses”. Et c’est cette attitude digne et sage des habitants qui les gêne le plus et risque de leur faire perdre le pouvoir municipal !
La “vision manichéenne, binaire” de ce triste sire affecte en tout premier lieu les Dionysiens de confession musulmane qui, non seulement, ne se reconnaissent pas dans ses propos antirépublicains honteux, mais pointent sa radicalisation à des fins politiques voire personnelles, et la dangerosité de ses manoeuvres séparatistes, juste pour tenter de diviser, et ainsi favoriser la reconduction de l’équipe municipale. Voilà à quoi sert en réalité M. Messaoudene, et c’est donc la raison majeure qui conduit le maire à le conserver à son poste pour mieux utiliser son rôle de séparatiste en chef. Toute cette comédie hystérique est en réalité montée de toutes pièces pour dresser les Dionysiens les uns contre les autres.
Comme cette stratégie est déjà vouée à l’échec le plus total , ils croient opportun d’en rajouter plusieurs couches en pratiquant la politique de l’huile sur le feu, puis celle de la terre brûlée. Quand j’échange avec mes voisins du centre-ville, “qu’elles que soient leurs convictions religieuses” ou pas d’ailleurs, car ce n’est absolument pas la question, ils pointent systématiquement 2 immondes personnages qui leur inspirent le plus profond dégoût : Messaoudene et Brafman. C’est tout simplement une question d’individus et non pas de religion, voire même de politique, car mes voisins ont tous le souci du Bien commun et de l’intérêt collectif des habitants de Saint-Denis.
Mais qui cela étonnera-t-il ? Même pas le nouveaux habitants qui nous observent, je pense ?
Merci Marion, mais pourquoi, bon sang sommes nous obligés de convaincre, de démontrer, d’expliquer, à longueur de commentaires ? J’avoue que je ne ferai pas le pari qu’en 2020 la balance ne penchera pas, encore, en faveur de ces mêmes élus, il va falloir se battre.
@Gabriella : Les responsables de ce blog et ses contributeurs à travers les articles et commentaires sont les seuls ou quasiment à apporter les informations que d’autres mettent sous le tapis ou déforment sur ce qui se passe à Saint-Denis.
Ainsi cet article ci-dessus sur l’alliance du PIR et des Black blocs est une information exclusive de “Saint Denis Ma Ville” qui a pu être relayée au niveau national, alertant les observateurs des évolutions de la mouvance indigéniste et les très nombreux lecteurs de l’article.
L’article sur Paris 8 et les plus de 180 commentaires (sur 3 mois) qui l’ont suivi ont été les seules informations alertant sur la situation et montrant la destruction progressive de cette université. Rien évidemment dans le JSD …, mais rien aussi, ce qui est plus inquiétant, dans “Le Parisien” ou la presse nationale. Seuls le blog et les réseaux sociaux ont évoqué la gravité de l’évolution de l’occupation de Paris 8. Cela a pu aider et soutenir des enseignants et des étudiants contraints au silence dans leur université et là aussi alerter des dionysiens et au-delà sur l’effondrement humain et matériel de Paris 8.
Oui, ici nous sommes des lanceurs d’alerte ! Mais je reconnais qu’il est parfois désespérant de constater que nous sommes entendus, mais que que peu de mesures sont prises pour redresser les situations que nous décrivons.
Suger
Voilà mon propos : ce que fait ce blog est INDISPENSABLE. Longue vie à lui ! En effet son rôle de lanceur d’alertes permet de dénoncer ce qui se passe dans notre ville avec tout le décryptage nécessaire.
Vous allez me dire que je m’éloigne du PIR et des Blacks Blocs et que j’anticipe, mais j’entends trop autour de moi des dionysiens dirent “les élus actuels ne passeront pas en 2020” comme si pour eux c’était acquis et ce qui m’effraie c’est que c’était les mêmes assertions en 2014 .
II faudrait que les dionysiens qui veulent le changement se donnent les moyens de pragmatiser ce changement en se posant en acteurs. Trop d’électeurs ou d’abstentionnistes se laissent porter par des arguments pour ou contre en n’étudiant pas suffisamment les programmes des candidats et surtout leur crédibilité, il n’est pas trop tôt.
“Les situations que nous décrivons” ne pourront que se répéter et devraient être rédhibitoires pour les électeurs dionysiens, maîtres de leur destin.
Je bois du petit lait en vous lisant Gabriella …
A maintes reprises, j’ai soutenu sur ce blog qu’une alternance cela se préparait longtemps à l’avance et que pour réussir il faut une logistique, des moyens humains, des sous … et surtout voir l’émergence d’une personnalité locale inattaquable “moralement” et rassembleuse.
J’annonce d’entrée : à ce jour, je n’ aucune idée sur qui pourrait être cette “personnalité inattaquable moralement” …
Vous ?
Bonne question !
Très mauvais profil … il ne faut surtout pas un excité qui part au quart de tour comme Mourad mais un “sage” … ou encore mieux … UNE SAGE qui rassure ! Bill ?
Le problème est qu’il faut trouver la personne qui ait assez d’ego pour se lancer et tenir face à la meute militante dionysienne, il faut aimer la bagarre, ne pas avoir peur de prendre des coups et d’en donner. Il faut aimer la lumière mais en même temps, ne pas s’en contenter ni être aveuglé. Et bien sûr, il faut une personne sérieuse et compétente pour gérer une ville de 100 000 habitants en pleine dérive, la tâche sera immense et les conditions difficiles. Et cette perle rare ne pourra rien faire sans une équipe soudée elle aussi très compétente, très motivée et qui elle ne cherche pas la lumière mais les résultats. Donc effectivement, commencer par un programme détaillé pour la ville de St Denis puis trouver la tête de liste du projet si elle ne s’impose pas d’elle-même en cours de route. Sinon, après plusieurs années d’anonymat sur ce blog, je pense que tout le monde a compris que le feu des projecteurs n’est pas trop mon truc 😉 travailler sur un projet pour notre ville et surtout sa jeunesse, oui !
Mourad, je ne sais pas si on va trouver une personnalité inattaquable moralement parce qu’ elle sera toujours attaquable et attaquée et ça devrait être un candidat pugnace qui réponde point par point aux attaques que l’actuelle municipalité lui fera mais il faudrait aussi que l’on ne s’appesantisse pas sur des impressions, des fausses certitudes, une image que l’on lui prête tout cela devrait appartenir au passé les bonnes questions sont :
Quel est son programme ? quelles sont les chances possibles pour qu’il tienne ses promesses? est-ce crédible? quelle est sa capacité, sa faisabilité ? un programme étudié de près ne devrait pas laisser beaucoup de surprises et après il n’y a pas de solutions magiques.
Fera-t-il mieux que la mairie actuelle ? pour moi sûrement : mais si on veut qu’il passe, il ne devrait appartenir ni à la droite ni à l’extrême droite (contexte de l’arriéré de Saint-Denis) et ne pas oublier qu’il va agir sur le local en faisant abstraction des problèmes nationaux (ou internationaux)
il ne va pas nous transformer Saint-Denis en quelques mois et surtout pendant sa campagne il faudrait lui poser les bonnes questions sur les problèmes récurrents
de notre ville : quelles sont ses solutions, sont-elles pragmatiques ? la responsabilité du candidat mais aussi la responsabilité de chaque électeur est engagée, veux-t-on que notre ville change ?
il faut que les dionysiens s’en donnent les moyens, cela ne va pas se faire comme cela :
le candidat le plus à même de remporter la mairie mais aussi les dionysiens qui se sentent concernés par le devenir de leur ville car on va avoir affaire à forte partie !!!!
@Gabriella , dans votre post ci dessus vous dîtes que le candidat à la future municipale, de 2020 “ne devrait appartenir ni à la droite ni à l’extrême droite”, j’en conclus donc que pour vous il doit se situer au centre ou bien à gauche voire à l’extrême gauche ?
Malheureusement pour les dionysiens que nous sommes – vieux résidents ou jeunes arrivants – la vie politique de cette ville que nous avons eu à subir ces dernières années a été complètement dévoyée par rapport aux idéaux qu’elle était censée porter haut et fort. Le respect des engagements pris vis à vis de la population s’arrête avec la mandature de Marcelin Berthelot.Ses successeurs ont dilapidé l’héritage, bafoué leur parole et se sont dirigés sur la seule boussole qu’ils connaissaient, celle de l’opportunisme éhonté. Je ne parle pas bien sûr de la mollesse avec laquelle notre maire actuel se contente de regarder les événements se dérouler…
Pour autant je m’interroge tout comme vous, pour savoir qui sera en mesure de mener avec force et courage la prochaine campagne municipale , qui à mon sens devrait déjà s’esquisser pour donner toutes les chances de voir enfin les choses changer. Si nous restons sur le créneau de la gauche, je vois mal l’attelage actuel en situation de “rempiler” mais on ne sait jamais, toutes les surprises, toutes les forfaitures sont possibles (par exemple le ralliement du PSG…).
Quant au PS local inaudible, inscrit dans une série d’échecs, je ne vois pas comment il peut prendre la tête d’une reconquête. N’oublions pas que le directeur de campagne du candidat à la présidentielle – un dionysien – enfin ???… – a été très loin d’obtenir les résultats escomptés…
Alors qui ? La FI ? Le centre ? La LREM ? Les paris sont ouverts…
Grain de sel
Tenant compte du fait que la gauche est installée à Saint-Denis depuis plus de 60 ans je ne pense pas qu’un candidat de droite ( et encore moins de l’extrême droite) qui annoncera des propositions “de droite” puisse l’emporter, compte tenu de la population actuelle et moi je ne le souhaiterais pas.
Pour les municipales , l’enjeu étant local, il faudrait un candidat soit “tout neuf” soit qui arrive, avec sa personnalité, son envergure et son programme à faire l’adhésion et convaincre les dionysiens qu’il peut remporter les municipales et c’est une vraie gageure
parce que à mon avis nous sommes nombreux “à vouloir se débarrasser” (un début de phrase qui a été déjà dit) de cette équipe de perdants.
Après comme vous dites les paris sont ouverts ……………… mais Suger ou Mourad ne voudraient pas se lancer dans l’aventure ?
… Se lancer dans l’aventure pourquoi pas, mais une ville de plus de 100.000 habitants cela ne se gèrent pas, surtout en gestion budgétaire, sans “sachants” comme des Sali ou Privé par exemple dans la majorité municipale .
… Ou autre hypothèse, créer une liste qui a vocation a fusionné entre deux tours … mais ce n’est plus du tout la même ambition …
Ancien, très ancien maintenant, habitant de Saint -Denis (j’y ai travaillé de 1986 à 2012, vécu entre 1999 et 2012, et appartenu à l’association (ThierryB) qui a été à l’origine de ce blog (qui n’en est plus l’émanation), je continue de vous lire et de suivre avec attention l’actualité de la ville, à laquelle, malgré tout on reste attaché – j’y ai gardé des amis.
Je voulais dire à quel point, pour ceux qui s’inquiètent de la dérive de certains, et de l’image du blog que cherche à salir Madjid Messaoudene, il est réconfortant de lire les analyses, argumentations et informations vérifiées de Suger, Mourad, Marion, Gabriella,…, etc.
Je suis sûr que bien du monde partage la certitude que ce blog n’est pas un lieu partisan, mais un lieu de partage et d’information de première main.
Merci Théodoric, chacun sait que le JSD chaque semaine est distribué partout à Saint-Denis et un sondage, fait par les intéressés, a montré qu’ une partie des dionysiens, le lit et forcement peut être influencé par ses prises de position.
Sur le site du JSD c’est vrai qu’il y a des commentaires faits par les internautes pour alimenter le débat mais combien les lisent ?
Comme il n’y aurait pas “de contre pouvoir” à Saint-Denis en dehors de ce blog et des tracts de partis de l’opposition qui sont distribués autour du marché surtout en période de campagne électorale, l’obstacle (mais n’est-ce pas une évidence pour les initiés comme nous) reste à mon avis ce journal qui va faire le chaud et le froid surtout en pleine période électorale habilement mais inconditionnellement en faveur de la municipalité sortante.
Au moment du deuxième tour des municipales en 2014, je rappelle que le JSD a publié un très grand nombre d’avis de diverses personnalités qui connaissent Saint-Denis ou qui sont à la tête d’associations à Saint-Denis mais qui n’y habitent pas pour témoigner en faveur du candidat sortant de la mairie : cela paraît INCROYABLE en démocratie non? Oui, mais la propagande déployée par la municipalité est une machine “de guerre”
Cet article du Monde, Manifestation du 26 mai : le comité Adama s’invite dans le cortège en date du 24/05/18 illustre parfaitement la nouvelle stratégie annoncée dans ce discours.
Quelques extraits :
Petite précision, Youcef Brakni est membre du PIR, islamiste revendiqué, et s’est déjà illustré par ces attaques verbales violentes envers des élu(e)s et autres.
« On veut dire : vous vous mettez derrière nous, vous suivez nos luttes. On va au bout du processus, et on prend le contrôle de la manifestation unitaire, explique au Monde le porte-parole du comité, Youcef Brakni, 32 ans. Ils veulent des ouvriers, et ils regardent ailleurs… Alors on va se mettre devant. On n’a besoin de personne pour parler à notre place. »
L’appel du Comité Adama a été publié le 18 mai sur les réseaux sociaux et rencontre un certain succès. Dans son viseur, les organisations de gauche. « Il est temps d’en finir avec les appels creux à “la convergence des luttes”, peut-on ainsi lire. Nous refusons les injonctions qui sont faites aux mouvements des quartiers populaires de n’aborder que “la question sociale”, avec au passage un refus de considérer le racisme qui structure la société comme participant de cette “question sociale”. (…) On assiste à une véritable gestion coloniale des quartiers qui font face aux violences policières. »
[…] La publication de cet appel est une sorte de tournant pour le « cortège de tête » − groupe affinitaire réunissant des militants radicaux se réclamant de l’antifascisme, de l’anarchisme ou de l’autonomie, dont certains constituent le black bloc, en raison de leur tenue entièrement noire, masques ou cagoules compris.
[…] Dans leur texte, les militants du Comité Adama insistent sur les violences policières et le « racisme d’Etat ». Selon eux, la gauche entre dans cette logique « post-coloniale » et fait preuve de paternalisme envers les quartiers populaires, et notamment les musulmans. « Ce n’est pas possible de demander les voix des quartiers et de faire les déclarations comme celles d’Adrien Quatennens (député LFI du Nord) et Jean-Luc Mélenchon sur la militante voilée de l’UNEF, de hurler avec l’extrême droite », résume M. Brakni.[…]
L’action antifasciste Paris-Banlieue, proche du Comité Adama, a très rapidement appuyé la démarche. « C’est un événement politique majeur », écrivent les antifascistes franciliens. Ils dénoncent un « apartheid social et racial qui structure la métropole parisienne », une « violence industrielle » de la part de l’Etat contre « les damnés des métropoles ». Avant de conclure : « Nous appelons toutes et tous à se retrouver en tête de cortège, derrière ces collectifs, en veillant à ne pas les invisibiliser par nos pratiques. » En langage de militant radical, cela veut dire : pas de constitution d’un black bloc qui pourrait faire fuir les familles, mais aussi mettre en danger les migrants et les sans-papiers qui doivent être présents samedi aux côtés du Comité pour Adama.
[…]
Les partis de gauche et les organisateurs de la « marée populaire » sont dans l’embarras, notamment LFI, qui est implantée dans les quartiers populaires (six députés sur les dix-sept que compte le groupe à l’Assemblée nationale ont été élus en banlieue parisienne). Impossible, pour eux, de critiquer la démarche du Comité Adama, au risque de se voir reprocher un certain paternalisme.
« J’aurais préféré que l’on discute avec eux pour les intégrer au “cortège des luttes” de la manifestation où ils ont toute leur place », indique Eric Coquerel, député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis qui représentait LFI lors des préparatifs de la manifestation. « Leur engagement montre l’effet d’entraînement autour du 26 mai, veut croire Clémentine Autain, députée du même département. Que des collectifs qui se réclament des quartiers populaires et du combat antiraciste viennent est une belle nouvelle. » De son côté, Youcef Brakni prévient : « On a des comptes à demander à la gauche, l’heure du bilan est là. Elle ne comprend que le rapport de force politique. » Y compris dans la rue.”
Et cette déclaration de Maessaoudene, dans le Monde!!! « Selon Madjid Messaoudene, conseiller municipal à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), « il est logique que, dans un défilé présenté comme une marée populaire, les banlieues se trouvent en tête. Nous devons être là pour parler des quartiers populaires qui subissent de nombreuses violences de la part de l’Etat, qui sont abandonnés par la République… ».
« qui subissent de nombreuses violences de la part de l’Eta » !!!? je n’ai pas de mots pour dire mon écœurement qu’on offre ainsi une tribune à ceux qui dévoient à ce point le combat antiraciste et les combats sociaux.
Peut-on mettre en ligne la vidéo de Malek Boutih ” on n’est pas couché du 19 Mai 2018 diez ONPC
discours que l’on devrait entendre plus souvent, plein de lucidité notamment à propos de la banlieue :
” On va “arranger” votre vie en banlieue mais RESTEZ Y” ”
“Il n’y a plus de République, on accepte que dans ces zones les gens ne vivent pas en France…..”
voilà madame 🙂
Merci Bill et un grand Merci à vous pour ce blog, pour votre courage et cette belle phrase qui dit (en substance) que ” lorsqu’on se bat : l’on peut perdre mais lorsqu’on ne se bat pas, on est toujours perdant”
On n’avait vraiment pas encore besoin de çà à Saint-Denis !